Kalimèra la Crète !


Cette semaine en Crète sonnait comme la fin d'une période, une parenthèse ensoleillée à deux. Quelques jours avant je finissais la rédaction de mon mémoire. Quelques jours après le vol retour je le soutiendrai et ma vie étudiante sera terminée. Là- bas on voulait trouver l'apaisement, la détente mais aussi la chaleur. On voulait se retrouver et laisser derrière nous cette vie parisienne de dingue. Mais plus que tout on voulait découvrir.






La Crète est blanche tout en étant colorée. Blanche par la chaux sur les murs, colorée par les fleurs et la joie des crétois. Des oliviers à perte de vue et leur odeur particulière. Une mer translucide, du sable fin et des parasols. Sentir le soleil chauffer si fort que l'on cherche l'ombre. Déguster des tomates ayant une saveur jusqu'alors inconnue. Une huile d'olive reconnue comme étant la meilleur au monde (au goût et pour la santé) dégustée sans culpabilité. Découvrir le partage autour d'une table. Adopter le rythme de vie des méditerranéens,"tsyga tsyga" comme ils disent si bien! 








On a visité, beaucoup. On a découvert la capitale Héraklion. On a longé la côte nord de l'île d'ouest en est. Réalisé un safari Jeep dans les montagnes centrales. Développer notre imaginaire avec Zeus et Minos. Déguster, péniblement, des verres de Raki impossible à refuser, "yamas!". Que l'on soit en ville, à la campagne, dans la montagne : un chapelle dans notre champ de vision. La découverte du culte orthodoxe et la beauté de ces chapelles. Des icônes très proches des habitants. L'apaisement, la plénitude, la spiritualité, la possibilité de toujours prier où que l'on se trouve. Avoir l'impression que ses prières sont plus fortes, seront davantage entendues, si elles sont dites à 2400 km de Paris. 









On a flâné dans les ruelles main dans la main, on aurait aimé y rester une éternité et se fondre dans le décor. 
On a respiré à plein poumon. L'air marin est une comptine, une comptine d'été. Trinquer face à la mer, une façon de trinquer avec l'infini et d'y croire, d'y croire si fort au bonheur et à la vie devant soi. 







La barrière de la langue

Communiquer dans une langue qui n'est pas la sienne. Avoir l'impression qu'un nouvel univers s'ouvre à nous. Parler, penser dans une langue, c'est apercevoir le monde avec des nouveaux mots, des nouvelles expressions. C'est s'envelopper de nouvelles sonorités, de nouveaux accents, d'une nouvelle culture. 
C'est la première fois que je me rendais dans un pays où je ne parlais pas du tout la langue. En touristes parfaits nous avions acheté un livre des bases indispensables en grec pour communiquer. Mais il faut du temps pour apprivoiser une langue. Une langue ne se laisse pas adopter comme ça, elle est fuyante. Il faut parvenir à la saisir. 
C'est un sentiment étrange de ne pas parvenir à répondre à un simple "bonjour", "au-revoir" ou "merci" comme on le voudrait. En une semaine ce sont donc les seuls mots que nous avons eu le temps d'apprendre. 

Il serait utopique de penser que la Crète n'est qu'un lieu de douceur se résumant à un ciel bleu immense, un soleil chaud, une plage merveilleuse. Ce voyage nous fit prendre conscience de la beauté, de la richesse de la France. En partant en Europe on ne s'attendait pas à être dépaysé. La pauvreté frappe à chaque coin de rue. La crise ici n'est pas évoquée dans les journaux mais elle se vit au quotidien. 


De nouveaux souvenirs partagés à deux et qui j'espère seront encore nombreux...
Quelle joie de découvrir le monde!

Je vous embrasse.


Laura

Commentaires

  1. la crete est merveilleusement bien racontée dans ce recit et ces photos qui nous font voyager ,on a envie d y etre,de voir,de sentir toutes ces odeurs,de fleurs,de chaleur,de toutes ces belles choses,qui depaysent .j imagine tres bien votre bonheur,d etre la bas tout les deux.

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  2. Merci ma petite maman :-). N'hésitez pas à y aller!

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