La boue colle à nos bottes

La boue colle à nos bottes, nos joues sont rosies, nos mains sont sales, nos cheveux en pagaille, nos genoux mouillés. 

Quand l'hiver commence à se faire long car il n'est pas beau. Il n'est pas froid, pas blanc, pas enneigé, très peu givré mais plutôt gris, triste, venteux et pluvieux. On a plus que jamais besoin de soleil et de prendre l'air. 

Alors ce matin on a profité d'une matinée de vacances ensoleillée pour laisser la porte ouverte, enfiler nos bottes et nos pulls en tricot et courir au jardin. On a écouté les oiseaux, on a pris soin des poules (les nourrir, nettoyer le poulailler...), on a reniflé l'odeur délicates des fleurs de pruniers, on a apporté notre marmite au compost, on a fait un peu de balançoire en se mouillant les fesses et deux trois descentes de toboggan, on a joué au ballon, on a observé le potager au repos, on a goûté de la ciboulette sauvage et une ou deux crottes de poule pour Charly. 

Ah j'oubliais, j'ai aussi versé ma petite larme en observant Charly faire ses premiers pas sur cette herbe, ce petit bout de terre attenant à la maison de nos rêves, notre chez nous où j'espère les voir grandir si longtemps. 

Excusez moi pour l'avalanche de photos je n'arrive pas à sélectionner.

Je vous embrasse.

Laura